Une nouveauté dans le monde du cuir qui s'annonce comme un véritable tournant. Il a fallu deux ans de recherche et d'expérimentation pour mettre au point Malibù, la peau de veau à l'aspect de mouton développée par Curtiba Industria Conciaria de Santa Croce sull'Arno (PI), fondée en 1997 et aujourd'hui spécialisée dans la production de cuir à partir de tannage au chrome et de tannage végétal. Une nouveauté présentée lors de la dernière édition de Lineapelle, qui a immédiatement suscité un grand intérêt, à tel point que l'entreprise l'échantillonne déjà et s'attend à ce qu'elle entre bientôt en production et soit très bien accueillie par le marché.
Très proche de la peau de mouton en termes de toucher, de douceur et de poids spécifique, Malibù est le résultat de mois d'essais et est réalisé avec un tannage nappa creux qui a la particularité de ne pas vieillir et de rester compact. Une idée née de l'avis de certains clients, selon lesquels l'aspect stylistique et la recherche des marques s'orientent vers la peau de mouton et le nappa d'agneau. Une première étape a été la création d'un nappa en peau de veau, qui ne représentait toutefois pas une innovation majeure. En travaillant sur cette peau, Curtiba a trouvé le bon équilibre entre les trois étapes de transformation, le chaulage, le tannage et le retannage, ce qui a donné Malibù, la peau de veau qui ressemble à du mouton.
L'avantage d'une telle peau? Disposer de peaux de plus grande taille. Les dimensions de la peau de mouton sont en effet plus petites que celles de la peau de veau, qui a un rendement plus élevé en termes de coupe et couvre donc un secteur de produits plus large : par exemple, avec la peau de mouton, on ne fabrique que de petits sacs, avec la peau de veau, des sacs encore plus grands. Fabriquée en deux variantes, une légère de 0,7/0,8 mm d'épaisseur pour les vêtements, et une de 1,1/1,2 mm d'épaisseur pour la maroquinerie et les chaussures, elle a été présentée au salon dans les couleurs de la prochaine saison : marron foncé, vert olive, sable et noir. Actuellement, des échantillons sont prélevés sur le noir, la teinture la plus acide, qui est celle qui pose le plus de problèmes, ce qui prouve qu'il peut être développé sur n'importe quelle couleur.
